Les Jumelles
Observations d'animaux, chasse, randonnée, théâtre, loisirs multiples ... Nous vous proposons un large choix permanent de jumelles, adaptées à votre utilisation principale.
A quoi correspondent les chiffres inscrits sur vos jumelles?
Prenons un exemple : 8 x 42.
- Le premier chiffre correspond au grossissement (que l'on devrait appeler puissance de rapprochement). Ici, tout objet regardé à travers la jumelle sera vu 8 fois plus près.
- Le deuxième chiffre correspond au diamètre des objectifs en millimètres. Soit 42 mm dans notre exemple. Et plus ce chiffre est grand, plus la jumelle est lumineuse à grossissement égal.
D'autres indications peuvent figurer, comme le champs de vision à 1000m, exprimé en mètres ou en degrés. (1° =17.40m). L'appellation grand angle est donnée aux jumelles dont le champ est supérieur à 110m ou 6.35°.
Vous pourrez éventuellement trouver une indication des verres employés (BAK4 - Prismes au baryum) pour les jumelles de qualité supérieure, ou encore des appellations ED, HD, APO signifiant l'utilisation de lentilles à faible dispersion chromatique pour les gammes supérieures.
Vous randonnez avec sac à dos sur de longues distances, optez sans hésiter pour: Jumelles : Le format Mini ou Pocket. Le faible encombrement et le poids plume ne sera pas pénalisant sur les épaules.
Observation d'animaux, la nature en général, choisissez: Jumelles: Le format compact permettra de concilier luminosité, accès aux détails et confort d'utilisation.
Utilisation statique (poste d'observation), le poids et l’encombrement ne sont pas des critères majeurs, le choix: Jumelles : Le format traditionnel. donne un meilleur relief et une très grande luminosité. En utilisation "marine", le modèle 7x50 est un incontournable, mais devra être choisi étanche et pourra disposer d'un compas de relèvement intégré.
Les Jumelles Zoom
Les jumelles sont, par définition, constituées de deux systèmes optiques qui doivent être rigoureusement alignés pour obtenir une image unique et confortable à utiliser.
Intégrer un zoom dans chaque partie, sous entend d'être capable de les faire fonctionner en parallèle et très rigoureusement pour garder une image confortable quel que soit le grossissement. Ce qui est très difficile à réaliser à des prix publiquement accessibles.
Le nombre de pièces mobiles nécessaires au fonctionnement du zoom, rend la jumelle très fragile et se déréglant très vite.
D'un point de vue optique, la multiplication des lentilles entraine une perte de champ et de luminosité considérable.
Les jumelles sont faites pour une utilisation à "mains levées" et au delà d'un grossissement de 10x, voir 12x, un support devient nécessaire (trépied), or les deux standards présents sur le marché des zooms sont 7-15 x 35 et 8-20 x 50. Il devient évident qu'une grosse partie de la plage d'utilisation de ces jumelles est inexploitable.
Aucun fabricant "haut de gamme" de jumelles, ne propose de jumelles zoom à son catalogue. Le fort grossissement avancé est un argument commercial qui ne présente aucun intérêt.
Optez pour un modèle à focale fixe, gage de fiabilité et de confort d'observation.
Les jumelles à mise au point automatique
Contrairement aux caméscopes ou appareils photos autofocus, les jumelles à mise au point automatique ne sont en rien "Autofocus". Le terme jumelles sans réglages ou fixed focus est plus approprié.
Le terme autofocus est volontairement trompeur dans le cas des jumelles, il est employé dans un but marketing par les vendeurs de gadgets.
Qu'en es-t’il des ces jumelles.
La mise au point est réglée et fixée en usine sur un point éloigné, et ce sont vos yeux qui font le travail de mise au point (*). Cette faculté d'adaptation diminue avec l'age et rend l'observation fatigante.
Pas de pièces mobiles, conception simplifiée, rendent ces jumelles assez fiables et moins chères, mais elles ne sont en général proposées que dans des qualités médiocres. De plus elle ne conviennent pas à l'observateur de détails peu éloignés (insectes ....)
(*) La mise au point centrale ou individuelle dans des jumelles, consiste à renvoyer l'image observée à l'infini, mettant ainsi vos yeux au repos pour une observation confortable même de longue durée.
Grossissement - C'est le premier chiffre indiqué sur l'instrument (10 pour une 10x42). Le terme exact devrait être "rapprochement". Quelque soit l'objet que vous regardez, celui ci sera vu 10x plus prêt (dans notre exemple de 10x42). Soit un bateau situé à 800m sera observé à travers la jumelle comme s'il était à 80m.
Ouverture - C'est le deuxième chiffre indiqué sur l'instrument (42 pour une 10x42). C'est le diamètre de la lentille frontale de l'objectif. Plus cette ouverture est grande, plus la jumelle est lumineuse.
Champ - C'est la largeur couverte par l'instrument à une distance de 1000m. Exprimée en mètres (m) ou en degré (°). 1° représente 17.40m. L’appellation grand angle est donné à un instrument dont le champ est supérieur à 110m soit 6.35°. Plus le grossissement est important moins il y a de champ.
(Il est à noter que la valeur de cette information est toute relative, car un instrument bas de gamme avec une forte aberration sphérique, aura un champ utilisable très inférieur à celui indiqué.)
Pupille de sortie ou cercle oculaire - C'est le diamètre du faisceau lumineux sortant de l'oculaire de la jumelle. Il se calcule par la formule suivant : Ps=Diam/Gx (42/8 = 5.25 pour une 8x42).
Une pupille humaine (diaphragme variable constitué par l'iris de l’œil) à un diamètre de 2 à 7mm selon l'age et l'éclairement.
Avec une jumelle de qualité, tournée vers une source lumineuse et placée à 50cm des yeux, la pupille de sortie doit être parfaitement ronde. Si ce n'est pas le cas, la qualité des verres (prismes) est à mettre en cause, les images ne seront jamais parfaitement nettes.
Prenons l'exemple suivant. En plein jour une pupille aura un diamètre moyen de 4mm, avec un modèle 8x42, la Ps sera de 5.25mm, soit légèrement plus grande que la pupille de l'observateur, celui ci exploitera la totalité de la luminosité disponible. Si l'observation se fait de nuit, la pupille s'agrandira à 6 ou 7mm, la même jumelle dont la Ps est de 5.25 ne donnera pas une image lumineuse car elle est inférieure à l'ouverture de l'observateur. Une 7x50, 8x56 ou 9x63 seront à préférer si l'observation nocturne est fréquente, la Ps sera de 7mm soit l'équivalent de celle de l'observateur.
Indice crépusculaire - Il exprime le gain de luminosité obtenu par la jumelle par rapport à l'oeil nu en situation de basse lumière (nuit). Il se calcule par la formule suivante : Ic = Racine carrée de (DxG) - Soit pour une 9x63, racine carrée de (9x63) = 23.8 et pour une 8x30 : Ic = 15.50. Ce qui montre qu'un diamètre de 63mm est beaucoup plus lumineux qu'un 30mm.
( Mais mais mais ..... ce n'est qu'un calcul qui ne prend absolument pas en compte la qualité optique de la jumelle. Un modèle haut de gamme à petite ouverture sera plus lumineux qu'un modèle bas gamme à grande ouverture. N'utilisez cet indice que pour comparer des jumelles de gamme équivalente. )
Prisme - Ce sont des éléments optiques indispensables pour raccourcir la longueur de l'instrument et mettre les images à l'endroit. Ils peuvent être en verres standard (Borosilicate) ou BK7. Peu cher à fabriquer, ils équipent les jumelles d'entrée de gamme. La transmission lumineuse sera d'environ 50%. Si l'indication "Prisme au Baryum" ou "BAK4" figure sur le modèle, celui ci est pourvu de verre à haute transmissibilité (> à 70%), les images seront plus contrastées, plus confortables à regarder.
Aberrations sphériques- Défauts de courbure des lentilles utilisées. L'image se déforme sur les bords du champ observable, réduisant celui ci par rapport à sa valeur théorique.
Traitements - Une surface de verre non traitée antireflet, perd environ 4% en transmission à chaque surface traversée par la lumière. Une jumelle se compose en général d'un minimum de; un doublet objectif (4 surfaces) + 2 prismes (8 surfaces) + 1 doublet oculaire (4 surfaces) soit un total minimum de 16 surfaces de réflexion, x 4%, donc 64% de perte en transmission. Il ne reste qu'environ 40% de lumière à la sortie, autrement dit pas grand chose.
Pour réduire ces pertes, des traitement antireflets sont appliqués sur certaines surfaces (extérieur lentille frontale et oculaire) ou sur toute les surfaces optiques, en couches simples ou en multicouches. La transmission lumineuse passe alors à 70, 80, 95% pour les très haut de gamme et les prix augmentent d'autant.
Chromatisme - La lumière se décompose en plusieurs longueur d'onde qui ne se focalisent pas sur le même point. Cela se traduit par une tâche colorée (arc en ciel), c'est l'aberration chromatique. Celle ci entraine une mise au point difficile et une image comportant des franges colorées surtout en contre jour. Pour remédier à ce problème, les instruments de haut de gamme utilisent des verres à faible dispersion chromatique, que l'on retrouvera sous l’appellation HD, ED, APO etc...